17.12.03

NOEL DES ENFANTS

Aujourd'hui, le père-noël venait distribuer des cadeaux aux enfants du personnel du laboratoire. Chaque parent devait apporter un cadeau pour un enfant dont il ne connaissait que le sexe et l'âge. Pour ma part, c'était un garçon de deux ans. J'avais opté pour des cubes, des chevaux, et un livre.
L'arrivée du père-noël était prévu pour 16 heures, mais la fête commençait dès 15 heures avec un spectacle de clown.
J'ai récupèré Sonia à 14h45 chez la nourrice. Elle dormait depuis 12h30. Nous avons attendu le bus en comptant les voitures et en grimpant sur les escaliers. Quand il est arrivé, il était plein. Des places assises se sont assez vites libèrées et nous sommes arrivées à Orsay après avoir été tout de même bien balancées.
Là, nous avons attrappé une petite navette qui traverse le campus pour monter tout en haut sur le plateau du Moulon. Elle nous a déposé devant le laboratoire. Il était plus de 15h30 !
Nous nous sommes assises en écoutant le clown faire disparaître des noeuds dans une corde. Bof... Sonia avait besoin de bouger un peu. Elle m'a fait remarquer qu'il serait bien que j'enlève ma veste. Les jongleries l'ont un peu plus intéressées et elle s'est amusée à reproduire les "Ho", les "Ahh" du clown essayant de récupèrer les balles. Elle a voulu aller voir d'un peu plus près ce qui se passait alors que les autres enfants restaient sagement assis qu'ils aient quelques mois ou quelques années.
Quand elle est revenue et que le clown est passé à des histoires beaucoup moins passionnantes de cuisine, nous sommes sorties changer d'air et monter toutes mes affaires dans mon bureau. Le spectacle l'aura intéressée 10 minutes. Quelle bonne idée d'avoir fait la sieste !
Nous sommes redescendues au moment où le père-noël arrivait avec un traineau rempli de cadeaux. "J'ai une commande express à livrer pour le laboratoire !". Des fillettes ont tendu des dessins et il y a eu un attrouppement autour des cadeaux. Mais Sonia s'intéressait beaucoup plus aux gateaux et autres clémentines que l'on trouvait sur les tables le long de la salle, se faufillant entre les jambes des adultes pour arriver à bon port pendant que le père-noël égrennait les prénoms.
Quand ce fut son tour, elle fut heureuse de recevoir un cadeau. Elle a commencé à essayer de l'ouvrir et s'y est intéressé 5 minutes. Il s'agissait d'un jouet pour bébé avec deux touches qui font de la musique ou plutôt du bruit... Les jouets des autres enfants semblaient beaucoup plus intéressants. Etrange non ? Mais cela se reproduisait pour tous. Le garçon qui a reçu ce que j'avais acheté, regardait la voiture rouge du voisin pendant que Sonia jouait avec les cubes. Quelques pères s'amusaient à construire des véhicules en pièce détachées. Ils avaient l'air de s'amuser beaucoup plus que leurs enfants !
J'étais assez agréablement surprise de voir que Sonia se sentait vraiment chez elle, n'hésitant pas à demander son verre de jus d'orange à un adulte ou approchant un enfant pour toucher son jouet. Quelques fois, ce n'était pas évident de la suivre, ne serait-ce que du regard. Elle se faufillait facilement entre les adultes.
Nous sommes remontées vers 16h30. Sonia a mis son jouet dans mon sac en disant "dodo"... Nous avons croisé quelques collègues qui n'ont pas d'enfants ou en ont eu il y a longtemps. Petits gestes maladroits, bébés... "coucou, au-revoir"... Le fauteuil à roulette de mon bureau l'a beaucoup intéressée, ainsi que l'interrupteur situé juste à la bonne hauteur.
Un collègue nous a ramené aux Ulis. Nous sommes passée chercher la poussette chez la nourrice et j'ai sorti le jouet pour le montrer. Sonia l'a pris et s'est amusée avec jusqu'à la maison, ignorant les au-revoir de la nourrice.