16.7.03

Mercredi 16 juillet 2003
Go !

Cette fois, j’ai vu Sonia s’élancer toute seule, comme éprise de liberté.
Il devait être environ 21 heures hier, nous étions dans le salon. Elle allait d’une personne à l’autre, sans qu’on lui dise « vient ».
Bien sûr, ce n’était pas la première fois. Il y a environs deux semaines qu’elle cherche de temps en temps à se déplacer toute seule. Elle l’a fait dans le parc avec Nathalie et une fois devant la télévision aux Ulis. Elle a dû aussi s’aventurer plusieurs fois ainsi avec la nourrice.
Cela dit, elle aime encore bien tenir le doigt !
dimanche 13 juillet 2003

11h - Cocorico
Sonia dort depuis une heure. Elle s’est réveillée à 7h en toussant et avec le nez qui coule. Après le biberon, nous sommes allées voir les poules. A chaque chant du coq, elle répétait « Coco » ou alors elle se lançait aussi dans des vocalises « Haaaaa ».


17h – Lendemain de fête

A 13h, nous avons déjeuné sur le banc dehors, en regardant le manège des hirondelles qui volaient très bas dans la cour avant de rentrer dans l’écurie . Nous sommes rentrées dans la cuisine plusieurs fois pour aller chercher de l’eau, des tomates ou bien encore le yoghourt. A chaque fois qu’elle voyait un plafonnier, Sonia levait le doigt en disant « ba ».
Une lucarne dans l’avancée du toit laisse passer la lumière du soleil. Là aussi, assise sur le banc, Sonia a plusieurs fois dit « ba » en pointant son doigt. Elle m’a aussi montré le pare-brise d’une voiture sur lequel le soleil se reflétait.

Après le repas, nous avons rejoint les autres convives pour le repas du lendemain. Sonia était assez grognon. Les dents ? Le rhume ? La chaleur ? La fatigue de la veille ? Elle s’est tout de même bien amusée. La moustache de tonton Daniel a provoqué le premier rire. Il y eut ensuite les salutations de Raymond, son arrière grand-père, dont elle cognait le front. Assise entre deux tantes, Eliane et Jacqueline, elle est restée sage comme une image, discutant avec Maud qui attend un heureux événement pour la fin août. Un ballon gonflé a suffit à l’amuser et tata Florence s’est bien occupée d’elle. Assise sur une chaise que berçait Yvette, son arrière-grand-mère, elle s’endormait en regardant l’hélice du ventilateur tourner au ralenti. Nous avons alors rapproché le petit lit, mais elle en a profité pour se relever et se réveiller complètement. Yvette secouait le lit, et Sonia en rajoutait.
Au bout d’un petit moment, je l’ai assise par terre. Elle s’est amusée à tourner sur elle-même en tenant un petit camion. Une américaine a joué avec elle, lui apprenant de nouvelles onomatopées. Elle a testé le vélo de son cousin Damien, curieusement absent. Une petite corbeille en osier et quelques bouchons de liège ont fait son bonheur.
Nous avons chipé deux abricots dans la cuisines pour goûter, puis nous sommes reparties. Le temps de la changer sur le canapé en regardant l’arrivée du tour de France à l’Alpe d’Huez, elle s’est endormie. Je l’ai laissée ainsi en déplaçant deux fauteuils afin de maintenir la moustiquaire pour la protéger des chatouilles des mouches.



Samedi 12 juillet
MARIAGE

Nous avons assisté en partie au mariage de ma sœur Hélène avec Adrien. Les invités étaient accueillis par un café ou un jus de fruit à partir de 14 heures. Sonia a terminé son repas en langeant la moitié du yoghourt.
Vers 15 heures, nous avons trouvé une chaise au fond de la salle de la mairie pour écouter un peut monsieur le maire avant de sortir faire quelques pas et discuter avec le photographe d’un journal local, dont le petit-fils est à Shanghai.
Sur la photo de groupe, Sonia fait un grand sourire, assise au premier rang sur les genoux de son grand-père, juste à côté de la mariée.
Nous avons pris la poussette et un grand bâton ramassé en chemin pour le cortège jusqu’à l’église. A peine rentrées, elle s’est mise à pleurer. Peut-être à cause de la musique un peu forte ? Je n’ai pas insisté et nous sommes ressorties avant le début de la cérémonie pour aller faire des pirouettes dans le gymnase à côté de la salle des fêtes et nous reposer un peu en attendant le vin d’honneur.
Sonia a été une vraie star, souriant à tout le monde ou faisant les marionnettes à la demande. Vu la chaleur étouffante, je lui ai mise une robe plus légère, achetée pour cinq euro au marché des Ulis. Elle a eu plein de compliments, ce qui n’était pas le cas pour la robe de départ, plus habillée et doublée achetée chez Vert Baudet. En revanche, la petite robe légère sera difficilement réutilisable, certaines fleurs s’étant envolées et certaines coutures ayant disparu.
Lors du vin d’honneur, Sonia a dégusté quelques pizzas et a bu pas mal de jus d’orange. Elle a dormi une petite heure dans le lit pliant placé dans le gymnase devenu une véritable serre en cette fin d’après-midi.

Nous sommes passées à table vers 20h. Sonia a goûté les tomates cerise en entrée pour me rendre la peau. En revanche, la charcuterie et le fromage de chèvre n’étaient pas à son goût.
Le sandre ne l’a pas intéressée. En revanche, elle a adoré la purée de brocolis qui l’accompagnait.

Entre les plats, nous tentions d’échapper à l’ambiance sonore et de dormir dans le gymnase voisin. Nous sommes finalement rentrées peu avant minuit, alors que la moitié seulement du repas avait été servie. Le sommeil ne fut pas long à venir.