LITTERATURE
Sonia aime de plus en plus qu'on lui raconte des histoires le soir et elle fait déjà de la critique littéraire. Lorsque ça ne lui plait pas -ou lorsqu'elle en a assez-, elle referme le livre ou cherche à tourner les pages, un peu comme quand je regarde le numéro de la dernière page d'un roman qui a du mal à m'intéresser. Cela dit, son avis n'a rien de définitif. "La vache" édité par Grund a longtemps été son livre préféré. Elle riait beaucoup lorsque j'imitais les animaux que rencontre la vache. Aujourd'hui, il ne l'intéresse plus. En revanche, la petite valisette "Mes amis les Pouic-Pouic" qui ne la passionnait pas début décembre peut l'occuper pendant de longues minutes. Elle contient trois petits livres cartonnés découpés autour de trois personnages qui font "pouet" quand on appuie dessus. Parmi les trois, "Le goûter de Coccinelle" (ISBN 2'84540-167-1) a sa préférence. C'est tout juste si elle ne se lèche pas les babines à l'évocation des gâteaux. Il faut dire que les illustrations de Peggy Tagel à base de couleurs vives doivent aussi justifier un intérêt plus grand que pour les couleurs pâles de "La journée de Marguerite" ou "L'envol de papillon".
Il faut tout de même une histoire et toujours la même. Mes improvisations sur les livres en tissus sans texte ne la captivent pas. "Mon grand livre des fruits" ou "La cane et les canetons", ouvrages de vulgarisation scientifique, peuvent attirer son attention à condition que l'on tourne les pages assez vite sans faire de commentaires hors texte en comptant les cerises ou en adirant les roseaux devant le canard.
Le dernier livre emprunté à la médiathèque, "Touk prend son bain" de Véronique Mazière (ISBN 2 226 05500-2, éditions Albin Michel Jeunesse, 1996) raconte l'histoire d'un pingouin qui demande à sa soeur de lui lancer des jouets dans son bain mais qui n'a plus de place pour nager et se laver à la fin. Bien sûr, si nous avons choisi celui-là, c'est parce qu'au départ il semblait intéresser Sonia. Après une attention croissante, j'ai l'impression que cela commence à décliner au bout d'une semaine... Il va être temps de le rendre...
16.1.03
ALTRUISME
La semaine prochaine, Sonia ne sera plus le seul bébé gardé par la nourrice. J'espère que ça se passera bien... Pourvu qu'elle ne pleure pas dès qu'elle apercevra un biberon qui ne lui ai pas destiné !
Hier soir, je trouvais son comportement un peu étrange. Elle n'arrêtait pas de tendre les bras pour que je la prenne. Ne parlant pratiquement pas, elle n'a cessé de mordre sa lèvre inférieure pendant que je préparais le bain. J'ai failli appeler la nourrice pour savoir s'il ne s'était rien passé d'anormal dans la journée, puis j'ai mis ça sur le compte de la fatigue et des pb de digestion.
Elle s'est réveillée à 1h du matin hyper grognon et pas moyen de la rendormir. J'ai fini par la prendre dans mon lit, par lui raconter une histoire de Oui-oui...
Elle s'est réveillée normalement vers 7h, mais j'ai eu droit à un concert de "Mm", "Mam", "Maman".
Ce matin -sans que je lui demande rien-, la nourrice m'a dit qu'hier Sonia avait pris son repas avec une autre petite fille de son âge qui refusait la cuillère. C'était donc ça...
La semaine prochaine, Sonia ne sera plus le seul bébé gardé par la nourrice. J'espère que ça se passera bien... Pourvu qu'elle ne pleure pas dès qu'elle apercevra un biberon qui ne lui ai pas destiné !
Hier soir, je trouvais son comportement un peu étrange. Elle n'arrêtait pas de tendre les bras pour que je la prenne. Ne parlant pratiquement pas, elle n'a cessé de mordre sa lèvre inférieure pendant que je préparais le bain. J'ai failli appeler la nourrice pour savoir s'il ne s'était rien passé d'anormal dans la journée, puis j'ai mis ça sur le compte de la fatigue et des pb de digestion.
Elle s'est réveillée à 1h du matin hyper grognon et pas moyen de la rendormir. J'ai fini par la prendre dans mon lit, par lui raconter une histoire de Oui-oui...
Elle s'est réveillée normalement vers 7h, mais j'ai eu droit à un concert de "Mm", "Mam", "Maman".
Ce matin -sans que je lui demande rien-, la nourrice m'a dit qu'hier Sonia avait pris son repas avec une autre petite fille de son âge qui refusait la cuillère. C'était donc ça...
13.1.03
KESKIA ?
Samedi dernier, j'ai été surprise d'entendre parmi toutes les syllabes quelque chose qui ressemblait à "keskia". Peu de temps après, je me suis rendue compte que j'arrivais souvent vers Sonia en demandant "qu'est-ce qu'il y a ?" ou "qu'est-ce qui se passe ?". Il va falloir que je surveille mes propos !
Dimanche, nous avons acheté une paire de souliers au marché. Ce n'est pas vraiment sa première paire puisqu'elle a des chaussons, mais c'est la première fois qu'ils ont des vraies semelles. C'est aussi la première fois qu'elle expérimente ainsi la station debout. Elle a s'est tenue debout dans la neige samedi, protégée par sa combinaison-pilote, mais l'intérêt était plus de voir un paysage blanc de plein pieds plutôt qu'arnachée dans la poussette.
Déjà dans la baignoire, j'avais remarqué une sorte de fierté lorsqu'elle se redressait pour toucher le robinet ou faire tomber les jouets qui sont sur le rebord. Mais là, j'ai pu la lâcher une bonne vingtaine de secondes pendant qu'elle se tenait au clic-clac sur lequel j'avais déposé quelques jouets. Elle ne se relève pas encore toute seule. Cependant, alors qu'elle était assise dans un siège auto posé au sol en face de moi, je n'ai eu qu'à lui tendre les mains pour qu'elle fasse l'effort de se relever.
Si je l'aide à se déplacer en la soulevant pour lui faire faire de grands sauts tels ceux des astronautes sur la Lune, elle plie ses genoux au départ et à l'arrivée. Ce soir, elle a même fait deux pas en direction de la télévision que je venais d'allumer.
Le seul problème, c'est qu'elle a eu du mal de rester sagement assise le reste de l'après-midi ! Ah, le goût de la liberté... Il ne me reste plus qu'à investir dans des meubles dans lesquels je puisse ranger certaines choses et sur lesquels elle pourra s'appuyer pour ses premiers pas. Un parc ? Je n'y pense pas vraiment, à la limite pourrais-je investir dans une sorte de barrière pour qu'elle joue dans sa chambre... Mais pour l'instant, ce n'est pas indispensable.
Samedi dernier, j'ai été surprise d'entendre parmi toutes les syllabes quelque chose qui ressemblait à "keskia". Peu de temps après, je me suis rendue compte que j'arrivais souvent vers Sonia en demandant "qu'est-ce qu'il y a ?" ou "qu'est-ce qui se passe ?". Il va falloir que je surveille mes propos !
Dimanche, nous avons acheté une paire de souliers au marché. Ce n'est pas vraiment sa première paire puisqu'elle a des chaussons, mais c'est la première fois qu'ils ont des vraies semelles. C'est aussi la première fois qu'elle expérimente ainsi la station debout. Elle a s'est tenue debout dans la neige samedi, protégée par sa combinaison-pilote, mais l'intérêt était plus de voir un paysage blanc de plein pieds plutôt qu'arnachée dans la poussette.
Déjà dans la baignoire, j'avais remarqué une sorte de fierté lorsqu'elle se redressait pour toucher le robinet ou faire tomber les jouets qui sont sur le rebord. Mais là, j'ai pu la lâcher une bonne vingtaine de secondes pendant qu'elle se tenait au clic-clac sur lequel j'avais déposé quelques jouets. Elle ne se relève pas encore toute seule. Cependant, alors qu'elle était assise dans un siège auto posé au sol en face de moi, je n'ai eu qu'à lui tendre les mains pour qu'elle fasse l'effort de se relever.
Si je l'aide à se déplacer en la soulevant pour lui faire faire de grands sauts tels ceux des astronautes sur la Lune, elle plie ses genoux au départ et à l'arrivée. Ce soir, elle a même fait deux pas en direction de la télévision que je venais d'allumer.
Le seul problème, c'est qu'elle a eu du mal de rester sagement assise le reste de l'après-midi ! Ah, le goût de la liberté... Il ne me reste plus qu'à investir dans des meubles dans lesquels je puisse ranger certaines choses et sur lesquels elle pourra s'appuyer pour ses premiers pas. Un parc ? Je n'y pense pas vraiment, à la limite pourrais-je investir dans une sorte de barrière pour qu'elle joue dans sa chambre... Mais pour l'instant, ce n'est pas indispensable.